L’ONF alerte sur les dangers de la chenille processionnaire du chêne

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Longchamp-sur-Aujon, le 10 juillet 2021

L’Office national des forêts (ONF) procédé à la mise en place de panneaux d’information à l’entrée des forêts de Longchamp-sur-Aujon, alertant sur les dangers de la chenille processionnaire du chêne.
=> ATTENTION, DANGER : cette chenille est fortement urticante, pouvant provoquer des réactions allergiques violentes et graves.

© Photo Bertrand Thiébault

En effet (source ONF) :
Entre juin et mi-juillet, les chenilles de la processionnaire du chêne se développent dans les arbres des forêts et des parcs. Leurs poils urticants représentent un risque pour la santé des hommes et des animaux. L’Office national des forêts invite donc les promeneurs à la prudence.

Photo D.R.

Chenilles processionnaire, qui sont-elles ?
Les chenilles de la processionnaire du chêne sont les larves du papillon de nuit Thaumetopoea processionea. Cette espèce est commune et présente depuis la fin du XVIIIe siècle de l’ouest de l’Europe à la Turquie, dont en France.

Pondus en fin d’été, les œufs éclosent en avril. Vivant en colonies, le jour, les chenilles séjournent dans des nids soyeux grossissant avec l’âge et le nombre des chenilles. Ces nids sont plaqués sur le tronc ou sous les branches. Elles sortent en fin de journée, en procession, pour se nourrir des feuilles du chêne.

Quels dangers et comment se prémunir ?
C’est la plus urticante des chenilles de nos régions. La protéine en cause est localisée dans des poils microscopiques qui apparaissent au 3e stade larvaire (fin avril, début mai). Ces poils restent urticants jusqu’à 2 à 3 ans après leur apparition qu’ils soient dans le nid, déposés par les mues ou qu’ils aient été « lâchés » par la chenille qui se sent agressée ou qui a été écrasée.

La processionnaire du chêne ne se déplace au sol qu’accidentellement puisqu‘elle s’alimente et se nymphose (transformation de larve en chenille) sur l’arbre. Par comparaison, on peut trouver la chenille de la processionnaire du pin au sol, car elle descend en procession en mars se nymphoser dans le sol.

Les allergies peuvent être très fortes. Chez les animaux, en cas d’ingestion, la langue peut se nécroser, les empêchant de s’alimenter. Sur l’Homme, la réaction peut être violemment allergique. Le contact génère des troubles parfois graves (choc anaphylactique, œdèmes, irritations, démangeaisons) dans les cas les plus fréquents, voire des réactions plus importantes chez les personnes sensibles nécessitant un recours médical.

La vigilance doit être de mise en évitant tout contact direct avec les chenilles, leur nid et les zones potentiellement infestées !

Quelques recommandations de prévention :
En forêt ou zones boisées
– Eviter les arbres porteurs de nids, éloigner les enfants et les animaux de compagnie ;
– Ne jamais toucher les chenilles vivantes ou mortes, les nids récents ou vieux ;
– Eviter de se frotter les yeux en cas d’exposition ;
– Par grand vent ne pas faire sécher son linge à l’exterieur près des arbres atteints.

Au retour de forêt
– En cas de doute, prendre une douche tiède et changer de vêtements
– Si des problèmes subsistent, consulter un médecin traitant.
– Si des réactions sont visibles sur un animal de compagnie, consulter rapidement un vétérinaire.

Photo D.R.
Affiche ONF

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